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A l’heure de la mondialisation, les espèces animales et végétales voyagent à travers la planète.

Ces mouvements ne sont pas nouveaux et depuis des siècles, des espèces animales et végétales ont été introduites sur d’autres continents volontairement ou accidentellement par les hommes.
Cela n’est pas sans poser de graves problèmes pour quelques-unes d’entre elles qui s’adaptent à leur continent ou pays d’adoption et se mettent parfois, en l’absence de prédateurs, à proliférer au détriment des espèces locales.

photos ailante glanduleux

 

Dans la réserve naturelle de Saint-Mesmin, ce sont surtout des plantes qui font parler d’elles. La Jussie, originaire d’Amérique du Sud, est une belle envahissante qui forme des tapis de fleurs jaunes en fin d’été sur les berges peu profondes de la Loire.

Deux arbres américains, le Robinier faux-acacia et l’Erable negundo ainsi qu’un arbre asiatique, l’Ailante ou Faux-vernis du Japon concurrencent les arbres caractéristiques de la forêt alluviale.

Quant à la Renouée du Japon, une vigoureuse et spectaculaire herbacée, elle forme des touffes denses qui ne laissent pas de place aux autres plantes.

photos erables negundo

 

Le plan de gestion de la réserve naturelle de Saint-Mesmin prévoit la lutte contre les espèces exotiques envahissantes. Pour les plantes, une cartographie a été établie. Des chantiers sont régulièrement organisés, avec l’aide des bénévoles de Loiret Nature Environnement, afin de couper, arracher ou écorcer ces végétaux qui déséquilibrent les milieux naturels.

Quant aux animaux présents dans la réserve naturelle, comme par exemple le Ragondin, les corbicules, la Bernache du Canada et les Tortues américaines, il est difficile de mesurer l’impact réel qu’ils ont sur les milieux naturels et les espèces de la réserve.

 

 

 

 

 

 

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