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Automne 2021
Des travaux d'entretien des milieux naturels financés par l'état
Sur le territoire de la réserve, l'automne est aussi la période des travaux de gestion.
Grâce à un financement de l’Etat dans le cadre du plan de relance gouvernemental, des travaux d’arrachages d’Erables negundo ont été réalisés dans une zone humide, à Fourneaux-Plage, sur la commune de Chaingy. Cette essence invasive, originaire d’Amérique du Nord, a une forte dynamique et s’installe au détriment des saules et des peupliers. Son développement important participe également à l’assèchement de la phalaridaie, milieu humide peu commun dans la réserve. L’utilisation d’engins lourds a donc être expérimentée, pour restaurer cet habitat et favoriser la flore locale. Un suivi botanique et une gestion des rejets seront réalisés, avec l’aide des lycéens de la MFR de Chaingy.
Grâce à ce financement de l’Etat, nous pourrons aussi programmer le fauchage de la prairie des Grands-Hauts, située à l’aval de la réserve. La gestion écologique de cette parcelle, propriété de la commune de Mareau-aux-Prés, nous a été confiée par convention. Cette fauche permettra de favoriser la flore spécifique qui s’y développe, avec la présence de quelques espèces rares, telles que la Gagée des Prés, le Buplèvre de Gérard ou la Phélipanche des sables. Une soirée d’inventaire des lépidoptères hétérocères (papillons de nuit), réalisée par l’association Entomofauna, a permis de contacter 80 espèces, ce qui confirme l’attractivité de ce milieu pour l’entomofaune.
Janvier 2020
Comptage hivernal des oiseaux aquatiques
Comme chaque année à la mi-janvier, les oiseaux aquatiques sont comptés partout sur la planète dans les zones humides. Ce comptage Wetlands International a pour but de suivre les modifications qui interviennent dans la répartition et les effectifs des populations d’oiseaux d’eau.
Les 11 et 12 janvier dernier, les salariés de la réserve naturelle de Saint-Mesmin, avec l’aide de bénévoles, ont parcouru les 2 rives de la Loire entre le pont de l’A71 et le camping de Saint-Ay, ainsi que les bords du Loiret (Merci Michel Chantereau).
Cette année, la Loire plus haute qu’en 2019 et les températures relativement élevées dans le nord et l'est de l'Europe, n’étaient pas très favorables au stationnement des oiseaux aquatiques dans le Val de Loire.
Le Canard colvert est, comme souvent, l’espèce la plus abondante avec 773 individus recensés.
Dans l’ordre décroissant, le Vanneau huppé (337 dont un groupe d’environ 250 individus), le Cygne tuberculé (78), la Gallinule poule-d’eau (51), le Héron cendré (31) et le Grèbe castagneux (18) ont été les espèces les plus nombreuses sur la Loire. A noter également 13 Bécassines des marais et 4 Grandes aigrettes.Sur le Loiret, les effectifs sont faibles en comparaison des années précédentes. Comme chaque année, l’espèce la plus abondante est la Foulque macroule avec 680 individus (contre 971 en 2019 !) puis le Canard colvert (497 individus). Le Grèbe castagneux et le Canard chipeau viennent ensuite (94 individus pour chacune de ces espèces), puis le Cygne tuberculé (83) et la Gallinule poule-d’eau (43).
A noter, l’observation d’un Râle d'eau, espèce discrète et peu fréquente.
Enfin, les Grands Cormorans sont comptés au dortoir juste avant la tombée de la nuit. 295 individus ont été recensés sur trois sites : les îles de Mareau, l’île aux Cormorans et l’île de Saint-Pryvé-Saint-Mesmin. Un grand Merci à tous les bénévoles qui nous ont aidés pour ces comptages !-
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Novembre 2019
Une rencontre aux couleurs de l'UNESCO
Depuis 2000, 280 km du Val de Loire sont classés au patrimoine mondial de l’UNESCO, de Sully-sur-Loire à Chalonnes-sur-Loire, à l’aval d’Angers. La Mission Val de Loire patrimoine mondial a pour objectif de promouvoir ce territoire et de le valoriser, avec, à l’origine, une approche historique, culturelle et paysagère (châteaux, activités traditionnelles, panoramas…). Mais un de ses objectifs est également de créer du lien entre les différents acteurs. Une attention nouvelle est portée au patrimoine biologique ligérien et la réserve naturelle de Saint-Mesmin étant la seule réserve naturelle nationale du site classé, c’est tout naturellement qu’un rapprochement a eu lieu avec la Mission Val de Loire.
C’est ainsi que le 26 novembre ce sont tenues à Mareau-aux-prés, en partenariat avec les élus locaux, les Rencontres territoriales. Lieu d’échange entre les acteurs du territoire, la journée s’est articulée autour de deux temps forts : sortie à la réserve, pour présenter faune, flore, partenariats scientifiques, actions pédagogiques…., puis retour dans le bourg pour des ateliers sur 4 thématiques : portraits de Loire à la Renaissance, observatoire photographique, base de données cartographique et série d’interviews vidéo intitulée « Gens du Val de Loire ».
Cette ouverture vers le patrimoine naturel a permis au cours de l’année écoulée des échanges fructueux avec le Directeur de la Mission Val de Loire, qui est également membre du comité consultatif de gestion de la réserve naturelle de Saint-Mesmin. En retour, l’approche historique et culturelle de l’UNESCO, domaines peu approfondis pour ce qui nous concerne, permet d’élargir nos horizons et de replacer notre action de préservation de la biodiversité ligérienne dans un cadre plus étendu, ce qui est une réelle source d’enrichissement.
Janvier 19
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Comptage hivernal des oiseaux aquatiques
Comme chaque année à la mi-janvier, les oiseaux aquatiques sont comptés partout sur la planète dans les zones humides. Ce comptage Wetlands International a pour but de suivre les modifications qui interviennent dans la répartition et les effectifs des populations d’oiseaux d’eau.
Décembre 18
Le 12 et 13 janvier dernier, les salariés de la réserve naturelle de Saint-Mesmin, avec l’aide de bénévoles, ont parcouru les 2 rives de la Loire entre le pont de l’A71 et le camping de Saint-Ay, ainsi que les bords du Loiret.
Cette année, la Loire très basse a favorisé la présence d’oiseaux sur les îles et sur l’eau, au contraire de 2018 où les oiseaux avaient déserté le fleuve. Le Canard colvert est, comme souvent, l’espèce la plus abondante avec 735 individus recensés.
Dans l’ordre décroissant, le Vanneau huppé (73), le Cygne tuberculé (72), la Gallinule poule-d’eau (56), le Grèbe castagneux (37) et le Héron cendré (30) ont été les espèces les plus nombreuses sur la Loire. A noter également 26 Canards chipeaux et 18 Sarcelles d'hiver.
Sur le Loiret, les résultats sont encore plus spectaculaires, spécialement à l’amont dans la partie privée aux eaux stagnantes. Comme l’an dernier, l’espèce la plus abondante est la Foulque macroule avec 971 individus puis le Canard colvert (805 individus). Viennent ensuite le Cygne tuberculé (238), le Grèbe castagneux (226) et la Gallinule poule-d’eau (152). Le Canard chipeau est assez bien représenté avec 64 individus.
Enfin, les Grands Cormorans sont comptés au dortoir juste avant la tombée de la nuit. 321 individus ont été recensés sur trois sites : les îles de Mareau, l’île aux Cormorans et l’île de Saint-Pryvé-Saint-Mesmin, ce qui constitue l’effectif le plus élevé dans la réserve naturelle depuis 2002.
Du pâturage dans la réserve naturelle de Saint-Mesmin et ses abords
Les milieux naturels des bords de Loire abritent une biodiversité spécifique de grand intérêt : plantes, insectes… adaptés à une vie hostile en milieu très sec. Souvent liés à l’activité des carrières et à l’extraction des sables de Loire, ces milieux ont ensuite été comblés et se sont rapidement embroussaillés, comme c’est le cas au lieu-dit « port-Mallet » à Mareau-aux-Prés, situé dans le périmètre de protection de la réserve naturelle de Saint-Mesmin.
Septembre 18
Le plan de gestion de la réserve naturelle de Saint-Mesmin prévoit d’entretenir et de restaurer les pelouses et prairies pour tenter d’accroître les surfaces de milieux ouverts. A Mareau-aux-Prés, quelques parcelles abritent des espèces de flore rares ou caractéristiques de ces habitats très minéraux : la Gagée des prés (protégée au niveau national), le Buplèvre de Gérard, ou le discret Corynéphore blanchâtre, petite graminée aux reflets bleutés qui résiste au manque d’eau sur ces maigres pelouses sableuses. Malgré tout, sans entretien, ces milieux se ferment, se banalisent, au risque de faire disparaître ces espèces intéressantes à l’échelle de la région Centre-Val de Loire.
Afin d’entretenir ces parcelles, Loiret Nature Environnement a passé une convention de gestion avec deux propriétaires et a fait appel à une association d’éco-pâturage, la Moutonte, pour faire pâturer chèvres et moutons pendant la période hivernale. Ces races rustiques consomment en effet des ronces, l’écorce de petits arbres ou les rejets de divers arbustes. Le piétinement participe également à la régression de végétaux au couvert important et au ralentissement de l’embroussaillement.
Les animaux permettent ainsi de maintenir des habitats naturels menacés par l’évolution des milieux et le pâturage constitue une technique douce et respectueuse des espèces sauvages, faune et flore.
Dès le printemps, un suivi botanique sera mis en place pour tenter de voir les effets bénéfiques de cette action sur les plantes patrimoniales de la réserve naturelle.
Pêche électrique dans la rivière Loiret
Le 13 septembre 2018, la Fédération de pêche du Loiret organisait une opération inédite d'inventaire piscicole dans la rivière du Loiret, dans le périmètre de protection de la réserve naturelle de Saint-Mesmin.
En présence de nombreux partenaires, cette pêche électrique de grande envergure a permis de collecter plus de 10000 poissons de 28 espèces différentes !
Retour en images sur cette journée qui met en évidence la richesse de cette belle rivière ! Vidéo
BioMareau : l’impact des travaux d’entretien du lit de la Loire sur la biodiversité, dans la réserve naturelle de Saint-Mesmin
BioMareau est un projet de recherche qui a pour objectif d’étudier les conséquences des travaux d’entretien du lit de la Loire sur plusieurs composantes de la biodiversité au sein d’un ilot d’un ensemble de 13 hectares à Mareau-aux-prés. Dans l’optique de maintenir la capacité d’écoulement du fleuve, le Pôle Loire de la Direction Départementale du Loiret a dévégétalisé et arasé cet ilot en septembre 2012. La biodiversité présente sur cet ilot a été ainsi remise à zéro. Mais la dynamique naturelle du fleuve a apporté de nouveaux sédiments lors de l’hiver suivant et une nouvelle biodiversité s’est installée, à partir de flux de populations provenant des autres îlots, îles et berges.Ce projet multidisciplinaire sur lequel travaillent différents organismes (INRA, Loiret Nature Environnement, IRSTEA, Conservatoire Botanique National Bassin Parisien, UMR CITERES, Université de Tours) est orienté selon 6 axes :
- La dynamique de la Loire et l’évolution des dépôts de sédiments
- La végétation, herbacée, arbustive et arborescente, autochtone ou exotique
- Les oiseaux nicheurs des grèves
- Les liens entre Castor et végétation
- L’étude des populations de Carabes (insectes coléoptères)
- L’approche paysagère
Son originalité réside dans une approche croisée et complémentaire d’études sur le vivant (la faune et la flore), le minéral (sédiments) et les sciences humaines avec l’approche paysagère, ainsi que l’association entre chercheurs et gestionnaire de la réserve naturelle de Saint-Mesmin (LNE)
5 années de travail ont permis d’acquérir de nombreuses données, permettant de mieux comprendre le fonctionnement du fleuve et ses différentes composantes.
Le projet ainsi que les premières conclusions vous sont présentés dans ce petit film tourné au cours de la saison 2017.
Cette opération est cofinancée par l'Union européenne. L'Europe s'engage sur le bassin de la Loire avec le Fonds européen de développement régional.
Eté 18
Le suivi des libellules patrimoniales
Depuis 2015, l’équipe de la réserve naturelle de Saint-Mesmin participe au Plan Régional d’Action en faveur des Odonates (Libellules et Demoiselles). Ce programme, financé par l’Agence de l’Eau Loire-Bretagne, a réuni 8 structures différentes en 2018 sur l’ensemble du bassin de la Loire. Il a pour objectif d’évaluer l’état des populations du Gomphe à pattes jaunes (Gomphus flavipes) et du Gomphe serpentin (Ophiogomphus cecilia), espèces protégées en France et d’acquérir des connaissances sur la biologie et l’écologie de ces espèces dont l’aire de distribution suit essentiellement le cours de la Loire.
Après un cycle larvaire aquatique de plusieurs années, les larves d’Odonates sortent de l’eau et montent sur un support (roche, végétation, sol) pour effectuer leur ultime transformation. Une fois l’adulte envolé, les libellules laissent derrière elles, une mue que l’on nomme exuvie. Ce sont donc les exuvies appartenant aux espèces ciblées par ce protocole que l’on cherche à récolter.
Quatre passages sont réalisés chaque année entre le 15 mai et le 15 août, sur 8 transects de 125 mètres de long chacun. Les secteurs sont tirés au sort chaque année, ce qui permet de couvrir les différents milieux naturels et d’obtenir ainsi des résultats représentatifs de la Loire dans la réserve naturelle. Pour réaliser ce protocole dans des conditions optimales, il est nécessaire d’avoir une météo favorable (pas de pluie et pas de vent) et des niveaux de Loire stables pendant 2 jours minimum.
En 2018, les averses orageuses et les fluctuations de la Loire ont compliqué la programmation du suivi et le canoë a été indispensable jusqu’à la fin juin, pour prospecter les berges du fleuve. Malgré cela, 522 exuvies de Gomphes ont pu être récoltées. Un quart d’entre elles environ appartiennent aux deux espèces cibles, la grande majorité étant constituée d’exuvies d’Onycogomphes à pinces (Onychogomphus forcipatus), beaucoup plus commun.
Les données sont ensuite transmises au coordinateur du programme à Tours pour être analysées à l’échelle du Bassin de la Loire.
Grand merci aux bénévoles qui nous ont aidé pour la réalisation de ce suivi et rendez-vous en 2019 !
Eté 18
Des barrières pour protéger les bords du Loiret
Depuis mi-avril, 2 barrières ont été installées dans le but de limiter la surfréquentation en bord de Loiret dans le périmètre de protection de la réserve naturelle de Saint-Mesmin, à proximité de la Pointe de Courpain. L’objectif était également d’éviter tout risque d’accident entre les cyclistes de la Loire à vélo et les usagers du cours d’eau. La première barrière a été installée sur la levée en amont de la confluence Loire-Loiret et l’autre sur un chemin rural perpendiculaire à la levée.
Ces barrières ont été fermées durant la période d’affluence, entre le 15 juin et le 15 septembre. Elles pourront aussi être fermées les week-ends en mai ou juin en cas de forte chaleur et donc de risque d’affluence !
Comme premier bilan, on peut indéniablement constater que le stationnement des véhicules sur la levée en bord de Loiret a considérablement diminué. Cependant, avec les températures caniculaires de cet été et la fermeture de la zone de baignade à l’Ile Charlemagne, le public a recherché la fraîcheur et la proximité de l’eau et, malgré l’interdiction de baignade, le Loiret est resté une zone fréquentée tout l’été.
L’équipe de la réserve naturelle a consacré beaucoup de temps et d’énergie pour faire accepter ce nouvel aménagement, auprès des usagers et des acteurs locaux, pour que les habitudes changent peu à peu. Malgré cela, les infractions ont encore été nombreuses : stationnement et déplacement en voiture sur la levée, contournement des barrières en roulant sur une parcelle agricole, détérioration de matériel à plusieurs reprises, déchets laissés sur le site, traces de feux…. Cette année, la gendarmerie nous a apporté un soutien très appréciable, en effectuant régulièrement des tournées de surveillance et en verbalisant les automobilistes qui ne respectaient pas le code de la route.
Si quelques éléments restent à améliorer pour 2019, ce nouveau dispositif semble bien adapté à la problématique locale et aura permis aux différents acteurs concernés de travailler ensemble et en concertation à la protection des bords du Loiret.
Eté 18
Les derniers échos ornithos
Malgré la fréquentation estivale et une reproduction tardive, les sternes ont réussi à nicher sur les îles de Mareau cette année encore : au moins 7 couples de Sterne naine, et 1 couple de Sterne pierregarin avec 2 jeunes, ce qui constitue une première pour la réserve. Ces derniers jours, un groupe de 7 Grèbes à cou noir a été observé, ce qui n’est pas fréquent pour cette espèce plus coutumière des étangs. Mais la plus belle observation est sans conteste celle d’un jeune Phalarope à bec étroit. Ce limicole dont l’aire de répartition se situe dans le nord de l’Europe est une première pour la réserve !
Un grand merci aux observateurs pour leurs précieuses informations ornithologiques !
Janvier18
Le comptage annuel des oiseaux d’eau
Comme chaque année depuis plusieurs décennies, à la mi-janvier, les ornithologues de toute l’Europe ont compté les oiseaux d’eau. Ce suivi permet de bien connaitre les effectifs et les évolutions numériques de ces espèces.
L’équipe de la réserve naturelle de Saint-Mesmin a compté les oiseaux d’eau sur le Loiret et sur les 9 km de Loire situés dans la réserve naturelle. Sur la Loire, les effectifs étaient très faibles : la crue de début janvier a fait fuir la plupart des oiseaux. Le Loiret a connu également une hausse de niveau sensible, mais sans contraindre les oiseaux à partir. Les effectifs comptés sont donc restés importants, principalement sur la partie privée de la rivière, un peu inférieurs cependant à ceux de 2017. Le nombre d’oiseaux présents à la mi-janvier avait alors atteint des records.
Cette année, l’espèce la plus abondante a été la Foulque macroule avec 840 individus (1006 en 2017). Elle détrône de la première place le Canard colvert (608 individus). Viennent ensuite le Grèbe castagneux (178), le Cygne tuberculé (167) et la Gallinule poule-d’eau (89). Le Canard chipeau est assez bien représenté avec 64 individus, les autres espèces sont marginales.
Janvier 18
Du mouvement dans l’équipe de la réserve naturelle !
Avec le départ en retraite de Michel Chantereau en début d’année, une page de la réserve naturelle de Saint-Mesmin s’est tournée. Pourtant, la continuité est assurée, puisque c’est Damien Hémeray, garde technicien depuis bientôt 10 ans, qui prend sa succession. Le poste de garde devenant vacant, un recrutement a été réalisé fin 2017. Le nouveau garde, Emmanuel Pineau, 33 ans, était auparavant agent-éclusier sur la Mayenne au Conseil départemental de la Mayenne.
L’équipe de la réserve naturelle de Saint-Mesmin, au complet, peut ainsi relever les défis de cette nouvelle année : allier protection de la nature, découvertes scientifiques, accueil du public et sensibilisation.